L'actualité sociale nous rappelle cruellement que l'activité industrielle en France supprime plus de postes qu'elle n'en crée et que les français n'achètent plus de disques :
- 130 emplois sur 700 chez Mecachrome seront supprimés - via [Le Figaro]
- 14 licenciements sur 86 emplois chez EDA - via [lavoixeco.com]
- 400 suppressions d'emplois pour 2 700 salariés à Amiens pour Goodyear Dunlop - via [latribune.fr]
- 100 postes supprimés chez Sony BMG sur 280 - via [Le Figaro]

J'ai une pensée pour les représentants syndicaux et les RH qui mèneront les négociations éventuelles. D'un côté, nous avons les victimes d'un système syndical atrophié, qui ne sont plus représentatifs de grand monde, de l'autre les dépositaires de la paix sociale et du dévelopement humain qui se voient proclamés chair à canon de la Direction Générale et des actionnaires.

Les communiquants retiendront que la ligne de flotaison médiatique se trouve aux environs de 20% des postes supprimés.

Cette zone rouge est largement abaissée lorsqu'on ne sait pas s'entourer. Les salariés de Zach Systems ont appris le plan social qui les concerne par la parution d'une annonce de recrutement. Le cabinet mandaté pour trouver le spécialiste local de la négociation sociale s'est dit "tiens, pourquoi je prendrais pas un mégaphone" - cette ironie nous démontre s'il en était besoin que nos chères PA sont des outils de communication bien particuliers.

Le retour de flammes médiatique est dévastateur pour la réputation de l'entreprise...